
Il est des voix qui murmurent l’intime et des rythmes qui réveillent les consciences. Max Livio est de ceux-là. Enfant d’Orléans, il marche depuis toujours au pas des sons qui traversent les coeurs et éveillent les esprits. Son souffle vient d’îles lointaines et de villes battantes — là où résonnent les tambours caribéens, les complaintes soul de la Motown, les accords sincères de la chanson française.
Dans les années 90, c’est le hip-hop qui lui tend la main, l’invite à poser ses premiers mots sur le bitume des possibles. En 2000, il entre en scène avec Calypso Crew, apprenant la ferveur des premières scènes, la puissance des mots partagés. Puis vient Colombus Dub Band en 2007, un cercle de vibrations où il affine son amour du live, du groove organique, des pulsations qui unissent.

Mais c’est en 2010 qu’il choisit de se tenir seul face au vent, micro au poing et coeur ouvert : « Mon Manifeste » voit le jour. Suivront « Sur les bancs de l’école » en 2012, « La Voix est libre » en 2014, un EP acoustique en 2015 intitulé sobrement « Simplement acoustique», et des chansons comme des confidences, entre reggae solaire, rock des racines et mots taillés dans l’écorce du réel.
En 2018, l’album « L’Alarme », façonné par les Frères Cirade, résonne comme un cri maîtrisé, un souffle conscient. Puis, en 2022, « Stepa » l’enracine dans un reggae néo roots nourri d’authenticité.
2025 marque un nouveau virage lumineux : « Sol », un EP intime sorti le 21 janvier, annonce un album à venir, riche de promesses et de ferveur.
Max Livio est un conteur de l’âme, un veilleur des mots. Il chante les douleurs du monde avec les mots de son époque, tisse des ponts entre les genres, les cultures, les émotions. Son reggae est un refuge, un combat doux, une poésie debout.



